Pardailhan

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Pardailhan
Pardailhan
Le château.
Blason de Pardailhan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Alain Tailhan
2020-2026
Code postal 34360
Code commune 34193
Démographie
Gentilé Pardailhanais
Population
municipale
173 hab. (2021 en diminution de 5,98 % par rapport à 2015)
Densité 4,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 06″ nord, 2° 50′ 50″ est
Altitude 473 m
Min. 275 m
Max. 820 m
Superficie 41,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.pardailhan.fr

Pardailhan [paʁ.da.jɑ̃] (en occitan Pardalhan [par.da.'ʎan]) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vernazobre, la Cessière, le ruisseau d'Aymes, le ruisseau d'Ilouvre, le ruisseau de Donnadieu, le ruisseau des Conquets et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Minervois ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pardailhan est une commune rurale qui compte 173 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 310 habitants en 1800. Ses habitants sont appelés les Pardailhanais ou Pardailhanaises.

Le Pardailhan désigne un territoire plus vaste qui comprend historiquement la commune actuelle et celle de Saint-Jean-de-Minervois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte

Le Pardailhan est situé à l'extrémité occidentale du département de l'Hérault, dans la chaine montagneuse des Avants Monts.
Prolongeant la Montagne Noire, ces sommets forment les premiers contreforts de l'extrémité méridionale du Massif central.

La commune culmine au Pech Mage à 822 m. Le relief du Pardailhan est particulièrement tourmenté, avec un fort dénivelé jusqu'au Minervois et au Saint-Chinianais descendant à une altitude minimum de 276 m.

Sur le plan géologique la zone constitue un ensemble homogène : les Monts du Pardailhan, qui s'étendent jusqu'à la moyenne vallée de l'Orb et que limitent au nord et au sud les failles du Jaur et de Saint-Chinian. L'étude de la stratigraphie du Cambrien dans la nappe du Pardailhan constitue une référence pour les géologues.

Deux importantes sources karstiques[1] sont issues des Monts du Pardailhan : les sources de Malibert et Poussarou assurent en effet la pérennité du Vernazobres, affluent de l'Orb, et permettent l'alimentation en eau potable de la région de Saint-Chinian.

La commune, d'une superficie de 4 118 ha, compte dix hameaux Pardailhan (le chef-lieu), Rodomouls, Coulouma, Rieussec, Pez, Catalo, Copujol, La Garrigue, La Louvière et Pardailho.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 246 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jean-de-Minervois à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 15,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 751,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[10]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[11],[12].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « Minervois »[14], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • le « bois de Rabaniège » (230 ha), couvrant 2 communes du département[17] ;
  • les « gorges de Barroubio » (429 ha), couvrant 3 communes du département[18],
  • les « pelouses et garrigues de Coulouma » (404 ha)[19] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « Haut Minervois » (21 605 ha), couvrant 26 communes dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'Hérault[20] ;
  • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pardailhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), prairies (2,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pardailhan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Pardailhan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pardailhan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 3,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 220 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 25 sont en aléa moyen ou fort, soit 11 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996 et 1999.

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Climat[modifier | modifier le code]

L'hiver à Pardailhan.

Le climat est de type méditerranéen montagneux : il subit l'influence de l'altitude et de la proximité de la Montagne Noire et des Monts de l'Espinouse.

Ces particularités se traduisent par une pluviométrie annuelle élevée (1 040 mm en 1982 - relevés de G. Rodriguez) par rapport à la plaine méditerranéenne (moins de 600 mm).
La répartition annuelle de ces précipitations fait apparaître un maximum à la fin de l'automne, suivi d'un maximum secondaire à la fin de l'hiver, le mois de juillet étant le plus sec.

La durée annuelle moyenne d’ensoleillement est inférieure à 2000 heures (supérieure à 2500 heures dans la région de Béziers).

Les températures à Pardailhan sont en moyenne légèrement inférieures de 3 à 4 degrés par rapport à la plaine méditerranéenne.

Pardailhan est situé dans la zone la plus ventée du département de l'Hérault, exposée à la Tramontane et au vent Marin.

Quelques jours d'enneigement en hiver ne sont pas exceptionnels, contribuant à différencier définitivement le climat des Monts de Pardailhan de celui du Biterrois.

Histoire[modifier | modifier le code]

Plan cadastral (1834).
Hameau de Pardailhan ou Pontguiraud.

Dépendant de la famille du vicomte de Minerve lors de la Croisade des Albigeois, Le Pardailhan est annexé par le domaine royal, pour crime d'hérésie cathare. Durant l'Ancien Régime, la seigneurie est en paréage entre le roi et un co-seigneur. Dès 1381, le roi Charles VI accorde des libertés et franchises au Pardailhan, et notamment le droit pour les habitants d'élire des consuls pour les représenter.

Le château de Pardailho est occupé jusqu'au début du XVe siècle par un châtelain royal, représentant le roi (le château est ruiné au XVIe siècle). Plusieurs familles nobles se succèdent pendant près de trois siècles, détenant une part de la seigneurie, sans résider à Pardailhan. Vers 1650, un nouveau château est construit au hameau de Pontguiraud, par la famille seigneuriale de Brugairoux.

L'église Sainte-Marie (surnommée également Sainte-Euphémie) est transférée au hameau de Pontguiraud en 1752, qui prend alors indifféremment le nom de Pardailhan. En 1789, le seigneur baron Thomas de Treil de Pardailhan prend parti en faveur de la Révolution et est élu député de Paris à l'Assemblée législative en 1791 et 92.

Le Pardailhan était réputé pour sa race de mouton et sa production de navets (relancée depuis quelques années)[réf. nécessaire].

Le [31], la commune de Pardailhan perd les hameaux de Saint-Jean, Gimios, Saint-Martial, Barroubio et Belleraze, et les fermes de Marcory et d'Arguzac, érigés en commune distincte sous le nom de « Saint-Jean-de-Pardailhan » (puis Saint-Jean-de-Minervois).

Entre 1960 et 1963, se développe une expérience originale de vie communautaire chrétienne, connue sous le nom de « kibboutz de Pardailhan »[32]. Un groupe de 89 Parisiens détachés de la très secrète communauté familiale religieuse « la Famille »[33], d'inspiration janséniste convulsionnaire, s'installe au chef-lieu de la commune pour vivre en collectivité du travail agricole, en s'inspirant du modèle du kibboutz, où l'initiateur du projet, Vincent Thibout a vécu pendant près de deux ans en Israël. L'inexpérience du groupe en matière agricole et les dissensions internes se soldent par la dissolution de la communauté en [34],[35],[36].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pardailhan Blason
De gueules, à la bande d'or chargée de 3 navets de sable feuillés de sinople, et accompagnée en chef d'un alérion d'argent et en pointe d'une tour du même
Détails
délibération municipale du 8 juillet 2011

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Joseph Décor    
1792 1795 François Cathala    
1795 1797 Antoine Cathala   Forgeron à Pez
1797 1798 Laurens Jean   Agriculteur à Saint-Jean
1798 1800 Joseph Décor    
1800 1815 Jean Miquel    
1815 1822 Thomas de Treil de Pardailhan   Mousquetaire, lieutenant-colonel d'infanterie, député de Paris
1822 1823 Joseph Décor    
1823 1830 Jean Pierre Miquel    
1830 1840 Pierre Landes    
1840 1870 Joseph Cathala    
1871 1876 Joseph Décor    
1876 1878 Pierre Landes   Agriculteur à Rodomouls
1878 1881 Joseph Landes   Agriculteur à Rodomouls
1881 1894 François Fraïsse   Agriculteur à Pez
1894 1894 Clovis Armingaud   Agriculteur à La Louvière
1894 1929 Jacques Décor   Agriculteur à Pontguiraud
1929 1944 Paul Roque   notaire à Béziers
1945 1953 Antoine Landes    
1953 1954 Pierre Cauquil   Agriculteur à Pontguiraud
1954 1989 Maurice Robert   Viticulteur à Saint-Chinian
1989 2020 Pierre Donnadieu   Viticulteur à Assignan
2020 En cours Alain Tailhan   Directeur de la cave coopérative de Saint-Jean-de-Minervois

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'environnement naturel de Pardailhan est particulièrement riche mais fragile en raison du contexte géologique.

La plus grande partie de la commune se situe sur un aquifère (réserve d’eau souterraine). Cet aquifère karstique est identifié par le SDAGE comme étant un milieu aquatique remarquable à forte valeur patrimoniale, très vulnérable, à préserver pour les générations futures[37].

Le projet d’un aménagement touristique démesuré[38] a conduit dans les années 1980-85 à la réalisation de plusieurs études, concernant notamment l’assainissement. Désormais une grande partie de la commune est soumise à la réglementation du «périmètre rapproché de protection de la source de Malibert»[39]. Cette source alimente en eau potable une grande partie du canton de Saint-Chinian. Les règles concernant l’assainissement sont très strictes dans ce périmètre de protection, et interdisent de fait l’installation d’aménagements touristiques importants dans la commune[40].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 6], en diminution de 5,98 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7941 3101 1611 1691 1591 2301 1901 1651 140
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1101 027965918855823851790778
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
713629357325263240254196151
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2069383102126164175176180
2014 2019 2021 - - - - - -
185177173------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 90 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 198 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 470 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,5 % 12,2 % 7,1 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 114 personnes, parmi lesquelles on compte 68,7 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 31,2 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 10].

Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

19 établissements[Note 9] sont implantés à Pardailhan au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 19 entreprises implantées à Pardailhan), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune repose jusqu'au milieu du XXe siècle sur la polyculture, l'élevage, ainsi que de rares activités d'artisanat et de commerce.

De nos jours, l'activité agricole s'est beaucoup réduite. La polyculture ne concerne plus que quelques dizaines d'hectares, avec notamment une petite production de navets noirs (pour lesquels une demande de classement en AOC est à l'étude). La commune compte une dizaine d'élevages d'ovins et de chevaux.
Les activités de commerce et de service sont limitées à un unique restaurant, une petite entreprise d'élagage, et quelques artisans.
L'environnement naturel préservé de la commune permet le développement d'un tourisme de qualité, avec de nombreux gîtes ruraux, apportant un complément, voire une source de revenus aux habitants.
Le grand nombre de résidences secondaires constitue également, par les impôts locaux, un financement communal, mais il représente aussi un coût, en matière d'infrastructures (eau et assainissement).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 17 14 17 16
SAU[Note 11] (ha) 489 1 091 808 701

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 17 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 14 en 2000 puis à 17 en 2010[47] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 6, un nombre stable en 22 ans. Sur cette même période, le département a perdu 67 % de ses exploitations[48],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 489 ha en 1988 à 701 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 44 ha[47].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église de la Nativité-de-Notre-Dame de Pardailhan.
  • Ruines du château de Pardailho

L'ancien château fortifié, déjà abandonné au XVIe siècle, est totalement ruiné de nos jours. En contrebas, se trouvent les restes de l'église Sainte-Marie et sa chapelle Sainte-Euphémie.

L'ancien château seigneurial, bâti vers 1650, a été remanié au cours des siècles ; il a conservé ses deux tours du XVIIe siècle.

  • Tombe du baron de Pardailhan

Il s'agit de la tombe de Thomas de Treil de Pardailhan, dernier seigneur du lieu, favorable aux idées de progrès de la Révolution de 1789, député de Paris à l'Assemblée législative. Le monument, qui porte l'épitaphe « Charlotte à son époux », a été récemment restauré.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Moine de l'abbaye de Saint-Pons-de-Thomières, sous l'autorité de son oncle l'abbé Pierre Roger, il est nommé prieur de Pardailhan[49]. Son frère, le pape Clément VI le fait évêque de Tulle, puis cardinal en 1342. Lors du conclave de 1362, il est élu pape, mais refuse la charge.

Né à Paris, en 1754, il poursuit une carrière militaire sous l'Ancien régime, jusqu'au grade de lieutenant-colonel dans les gardes suisses de Monsieur, il est également maître d'hôtel du roi à la Cour de Versailles. Pendant la Révolution, il est partisan d'une profonde réforme de la Monarchie et de la suppression des privilèges; d'abord administrateur du département de Paris (1791), il est élu député de Paris à l'Assemblée législative (1791-1792). À la Restauration, il est nommé maire de Pardailhan (1815-1821). Il est décédé au château de Pardailhan en 1822.

  • Jean Miquel, géologue et érudit local

Né en 1859, d'une très ancienne famille du Pardailhan, il est un naturaliste pluridisciplinaire. Il est connu pour ses recherches géologiques, mais il s'est aussi intéressé à l'archéologie et l'histoire locale. Il est décédé à Barroubio, dans l'actuelle commune de Saint-Jean-de-Minervois en 1940.

  • Armand Beaulieu, philosophe et historien[50]. Né en 1909 au château de Pardailhan, issu de la famille seigneuriale de Treil de Pardailhan, et lointain descendant[51] des Miquel de Barroubio, il fait ses études à Alger et Paris. Après avoir été professeur d'archéologie à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, il dirige à Paris au CNRS le Bulletin signalétique (Sciences humaines). En 1972, il est chargé par le CNRS et l'Académie des Sciences de poursuivre la publication de la correspondance de Mersenne. Il a publié de nombreux articles en histoire des sciences dans des revues spécialisées. Il est décédé le , à Antibes (Alpes-Maritimes).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pardailhan » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pardailhan » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pardailhan » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Pardailhan et Saint-Jean-de-Minervois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St Jean De Minervois » (commune de Saint-Jean-de-Minervois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St Jean De Minervois » (commune de Saint-Jean-de-Minervois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  11. [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
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  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pardailhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Pardailhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  33. Nicolas Jacquard, « Dans le secret de la Famille, une communauté religieuse très discrète en plein Paris », Le Parisien,‎ .
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  37. Classement par le SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Rhône Méditerranée Corse)
  38. Projet de village de vacances dont le permis de construire est annulé par le Tribunal Administratif de Montpellier (6 mars 1987), annulation confirmée par le Conseil d'État (décision no 87678, rendue publique le 15 avril 1996).
  39. Arrêté préfectoral no 93-II-1103
  40. De plus l'adduction d’eau de la source de Camboussels, qui alimente une partie de la commune a conduit à la mise en place d’un périmètre de protection concernant le hameau de Coulouma (ce périmètre de protection est toujours provisoire, à la suite d'un rapport géologique de 1979, malgré la pollution actuelle de la source)
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  47. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Pardailhan - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  49. Chronologie des abbez du monastère et des évesques de l'église de Saint-Pons-de-Thomières, par Trottet-Le-Gentil
  50. Dictionnaire des philosophes, de Denis Huisman, Jean-François Braunstein, Ferdinand Alquié, Angèle Kremer-Marietti, Marcel Conche, PUF, 1984
  51. Histoire de Saint-Chinian-de-la-Corne, Delouvier, 1896

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Essai sur l'arrondissement de Saint-Pons, Jean Miquel, Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, 1884
  • Dictionnaire topographique et historique de l'arrondissement de Saint-Pons - Me Joseph Sahuc, 1910
  • Notes sur la seigneurie de Pardailhan - Dr Vincent Joecker, Bulletin de la Société Archéologique de Béziers, 2005